Et voilà, l’année se termine, la terre entière se lance dans des dizaines (des centaines ?) de rétrospectives, y a pas de raison que nous passions au travers !
Alors, profitez que vous êtes bien au chaud devant des films familiaux vus et revus des dizaines de fois, à colmater après des repas surchargés de gras, et pendant que dehors il fait froid pour venir jeter un œil à notre Best Of 2012 !
Catégorie 1 : Article aux plus de commentaires
Le gagnant est un article du début de l’année, du 21 mars pour être précis, avec un total de 8 commentaires, écrit par Rael, sur le film Martha Marcy May Marlene de Sean Durkin et avec la très prometteuse Elizabeth Olsen, bien plus belle et bien plus talentueuse que ses sœurs.
Bien que nous soyons très loin du record du Pulp Club et son article aux 50 commentaires sur Pourquoi j’ai commencé Facebook, pourquoi j’ai arrêté et pourquoi je ne le regrette pas de Petite Conne en 2009. Reste plus qu’à faire plus que 8 pour l’année prochaine 😉
Aurait pu figurer dans cette catégorie : un peu plus de com de votre part ! C’est important de discuter
Catégorie 2 : Notre plus grosse émotion – Double gagnant
L’année 2012 a été une fois de plus riches en coups de cœur et en découvertes, balayant un large spectre de genres et d’artistes, les auteurs du Pulp Club n’ont pas de limites (ou presque). Et cette année, l’œuvre qui a réussi à nous tordre les boyaux, nous faire venir les larmes aux yeux, nous faire mal tout en nous réjouissant est De Rouille et d’Os, ex-aqueo avec Habibi. Jacques Audiard et Craig Thompson n’ont pas réussi à se départager… dans ces deux œuvres, il y a de l’émotion, la vraie, celle qui fait mal en même temps qu’elle subjugue.
Deux histoires qui rassemblent deux êtres écorchés, Dodola et Zam – Stéphanie et Ali, deux délices visuels. La magie du trait de Craig Thompson, la caméra d’Audiard, c’est à la fois trash et pudique, intense, poignant, sublime, parfois drôle, doux et rugueux, puissant et fragile.
Si vous n’avez pas encore vu De Rouille et d’Os, ni lu Habibi, faites-le !
Aurait pu figurer dans cette catégorie : Café de Flore de Jean Marc Vallée
Catégorie 3 : Le coup de cœur
De façon guère originale, le coup de cœur du Pulp Club pour cette année 2012 est le dernier opus de Batman, The Dark Knight Rises de Christopher Nolan. Le final en apothéose de la saga Batman dont Nolan crée dans une parfaite cohérence, il fallait un tel film pour ce héros. C’était le gros carton de cette année à ne pas manquer !
Aurait pu figurer dans cette catégorie : Foule Monstre d’Eiffel
Catégorie 4 : Le prix What the fuck
Le prix le plus foufou du Pulp Club revient à Wrong de Quentin Dupieux, un film absolument
délirant, où le non-sens côtoie l’absurde, où l’émotion n’est jamais bien loin, mais quand même un peu. Wrong ou le cinéma des sales gosses que la France a enfantés par erreur, tel des monstres difformes, qui se sentent à l’étroit dans nos contrées et qui décide de faire le grand écart entre tout ce qui a pu les influencer. Un film a voir avec l’esprit ouvert (ou bleu).
Aurait pu figurer dans cette rubrique : Cartographie des Nuages de David Mitchell.
Catégorie 5 : La plus grosse perte de temps
Et puis parce qu’il en faut bien, en 2012, il y a aussi eu quelques gadins et celui qui remporte la palme de la plus grosse perte de temps est le film de Rupert Sanders, Blanche-Neige et le Chasseur. Ou avec du potentiel et une actrice sublime – Charlize Theron – le résultat final est proche du zéro absolu, saupoudré du regard de mollusque de Kristen Stewart, et pire, y aura une suite… Si vous voulez une bonne tranche de rire en ces courtes journées hivernales, allez relire l’article de Rael, ça vaut le coup !
Aurait pu figurer dans cette catégorie : Prometheus de Ridley Scott.
Catégorie 6 : La prix de la Gerbe
Pour le prix de la Gerbe, on a pas hésité longtemps et on a tout de suite remis ce prix à un come-back attendu et qui s’est révélé totalement inepte : Push and Shove de No Doubt. A classer dans la catégorie à oublier, « tant cet album est une purge » dixit Rael où un seul morceau relève le niveau. Next !
Aurait pu figurer dans cette catégorie: Blanche neige et le chasseur, mais il était déjà nominé ailleurs…
Catégorie 7 : Ce qu’il ne fallait pas rater cette année, et pourtant si !
Mais pour cette année, le Pulp Club a également raté quelques gros cartons parce que nous ne pouvons pas tout voir, tout lire, tout entendre, ni tout chroniquer… (malheureusement) et donc dans cette catégorie, on retiendra deux films et deux livres.
Pour commencer Skyfall, le dernier James Bond version Sam Mendes, et Argo, le dernier film de et avec Ben Affleck. Succès aussi bien public que critique, le Pulp a vu l’un, zappé l’autre. C’est comme ça, ça arrive.
Niveau littérature, c’est la sortie française du très attendu Cinquante nuances de Grey, roman érotique de E. L. James, incroyable réussite marchande pour un roman auto-édité : en 18 mois, 40 millions de livres vendus. Reconnu davantage pour son audace que pour ses qualités littéraires, on aurait pu le lire, on ne l’a pas fait, mais qui sait ? c’est une trilogie, on aura le temps de se rattraper !
Autre roman, cette fois français, laissé de côté par le PC, La théorie de l’information d’Aurélien Bellanger. Bien que très intéressée par le sujet, je n’ai pas encore eu l’occasion de lire ce premier roman qui balaie la révolution numérique, du Minitel au web 2.0, peut-être qu’un article lui sera consacré en 2013.
Ah oui, j’allais oublier, l’autre grand absent du Pulp Club, la saga Twilight avec (enfin !) la sortie du dernier film dont la franchise aurait été exploitée jusqu’au bout. Ouf c’est fini, l’oubli dans ce cas-là était volontaire et inévitable !
Et pour 2013 alors ?
Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin et le Pulp Club poursuivra sa route en 2013, l’occasion de parler un peu de nos attentes – fébriles et passionnées – pour cette année qui va arriver.
Le prochain Tarantino, Django Unchained, sorti le 16 janvier. Un western version Tarantino avec Di Caprio en méchant, Jamie Foxx, l’excellent Christoph Waltz, ça peut que mettre l’eau à la bouche, surtout quand Studio Ciné Live titre son article « un spectacle affreusement réjouissant ». On a hâte d’y être !
2013 verra aussi la sortie du nouveau film de Michel Gondry, L’écume des Jours. Adaptation du roman de Boris Vian, avec Romain Duris au casting, la rêverie de Gondry face au texte poétique et délirant de Vian, on ne peut s’attendre qu’à un résultat surprenant et fascinant. A voir au printemps 2013.
Également prévus pour l’année à venir, The Nightingale (titre provisoire) de James Gray avec Joaquin Phoenix et Marion Cotillard et Le passé de Asghar Farhadi avec Bérénice Bejo et Tahar Rahim.
Côté bouquin, la sortie du prochain roman de Maxime Chattam est déjà notée dans nos agendas ! La conjuration primitive, chez Albin Michel, permettra à Maxime Chattam de se replonger dans le thriller après la parution du cinquième tome de la série fantasy Autre-Monde.
Au Pulp Club 