Guillermo Arriaga est le scénariste d’Amours chiennes, de Babel,... Si vous avez aimé ces films, vous aimerez Loin de la terre brûlée, qu’il a réalisé tout seul comme un grand.
Si vous connaissez ces films, vous savez déjà qu’ils ont en point commun leur type de narration. Ce genre de scénario s’organise toujours autour de nombreux personnages, qui semblent vivre en parallèle…jusqu’à ce qu’on comprenne qu’en fait, d’une manière ou d’une autre, ils sont liés entre eux. Et pas toujours de la manière qu’on imaginait tout d’abord.
Un jour, au milieu de nulle part, une caravane explose. Le couple qui y était à ce moment là meurt d’une manière affreuse. Comment? Pourquoi?…sont deux questions que les 1h48 de film vont se charger de nous expliquer.
Loin de la terre brûlée c’est avant tout trois actrices, Kim Basinger, Charlize Theron et la jeune Jennifer Lawrence Trois femmes, trois blondes. Trois femmes un peu perdues, parfois confrontées à des situations difficiles, dramatiques, qu’elles ont bien cherché ou qu’elles subissent…malheureusement. Le film, complexe, sans vraiment l’être une fois qu’on a la clef (que je me garderai bien de vous donner) est terriblement intéressant car il distille lentement ce qu’il savoir pour vraiment comprendre l’histoire et ses enjeux. Des flashs, des retours vers un passé plus ou moins lointain, un présent qui n’est pas si présent et un avenir hum…souvent compliqué et sombre.
Loin de la terre brûlée ne va pas forcément vous faire rire mais c’est un beau film émouvant mais qui reste toujours à la limite du mélodramatique. C’est pas drôle mais ça ne sombre pas dans les larmes. C’est pas drôle mais y a un espoir, quelque part. L’idée qu’au fond, malgré ce qu’on a pu faire ou vivre, on a le droit de se pardonner et surtout, le droit de changer de vie. Et d’être heureux ainsi.
C’est toujours compliqué de raconter ce film de films sans trop en dire…mais ici le but est pas de disserter sur le pourquoi du comment mais, peut être, de vous donner envie de le voir. J’ai lu qu’il manquait une étincelle à ce film, que c’était trop dramatique,…. Ce n’est pas spécialement mon impression.
Ce film marque le retour à l’écran de Kim Basinger. Personnellement je ne l’avais pas vue depuis un long moment. Elle campe une mère de famille (assez) nombreuse qui part chercher un peu d’air entre les bras d’un homme, marié lui aussi. Ce que l’on croit, au départ, être une simple histoire de cul, se révèle être une belle histoire d’amour…et c’est ça que j’aime aussi, dans ce genre de films, le fait que les versions des mêmes faits s’entrecroisent et se contredisent. Ce qui est réellement n’est pas forcément ce qu’on pensait être.
Charlize Theron a tout pour qu’on la déteste. Elle est belle, elle est riche et le pire c’est qu’elle est intelligente et joue rarement dans des films de merde. Encore une fois je trouve qu’elle n’est pas spécialement à son avantage (physiquement parlant) dans ce long-métrage mais elle prouve une nouvelle fois qu’elle n’est pas seulement une potiche (si jamais on en doutait encore).
Au Pulp Club 
Ton avis m’est très utile car je ne savais pas trop quel film voir la prochaine fois .. ce film me tentait bien mais la critiques est moyenne donc,j’étais partant sans être enthousiaste .. je le suis plus depuis que je t’ai lu et je crois que je ne vais pas tarder à y aller.Merci !
Si j’ai servi à quelque chose, je peux mourir en paix alors!
Qu’est-ce que je déteste l’ironie gratuite ..
Pourquoi? tu veux me payer? ça peut être payant si tu veux.
ça cache quelque chose de besoin d’argent ..je vais me renseigner.
Ok j’avoue,je me drogue et j’ai piqué tout l’argent de ma grand-mère.ET celui de ma petite soeur aussi.Que faire maintenant???
J’ai bien une idée mais ça risque de ne pas te plaire ..
J’adore Charlize Theron et ton article me donne vachement plus d’intérêt pour ce film, il me paraissait être un peu du genre « autant en emporte le vent », va savoir pourquoi d’ailleurs !Mais je pense que c’est différent, si je peux, je vais tenter de le voir cette semaine.